Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme!

Coucou, nous sommes le 2 avril et c'est la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.
Je ne connais pas personnellement de personne atteinte dans mon entourage.
Mais ce n'est pas une raison pour que je ne m'y intéresse pas. Ca me touche et j'aimerais tellement que toutes les personnes qui en souffrent trouvent plus d'aides auprès de professionnels.

Pour en connaître davantage sur cette maladie et comprendre les malades, j'ai eu l'occasion de découvrir un livre qui m'a ému.

"Une petite chose sans importance"

Premier roman jeunesse de l'auteur Catherine Fradier qui vient de paraître Au Diable Vauvert.


Histoire :
Ce roman, premier opus d'une série intitulée Chroniques lunaires d'un garçon bizarre - aborde le thème de l'autisme et des enfants soldats avec beaucoup de justesse et d'intelligence.

À la suite d'un harcèlement qui a mal tourné en 6e, Sacha, un adolescent souffrant du syndrome d'Asperger, a été retiré du système scolaire par sa mère, médecin humanitaire qui décide alors d'emmener avec elle son fils lors de ses missions à travers le monde.

Dans Une petite chose sans importance, nous suivons Sacha en République Démocratique du Congo, qui se lie d'amitié avec Destinée, une enfant soldat de 15 ans au lourd passé.

Mon ressenti :

J'ai lu ce livre d'une traite. 

Le petit Sacha est attachant et j'avais hâte de connaître la fin de son périple.

J'ai découvert son histoire malheureuse à l'école, la cruauté de certains de ses camarades de classe qui de part sa différence lui ont mis la santé en danger.

Je pense que les enfants devraient être averti quand un enfant "différent" fréquente leur école. Un petit point clair mais précis leur indiquant que l'enfant est malade mais en aucun cas différent d'eux en tant qu'élève.

J'ai découvert aussi les petites manies des enfants autistes.

Voici un petit extrait du livre :

Je ne mange pas avec les autres, l'agitation me perturbe. Je ne mange pas non plus la même chose. Dans mon assiette, les aliments ne doivent pas être mélangés, ni se toucher. (...) Les pensionnaires me parlent rarement. La dernière fois c'était Innocent. Innocent. Un prénom plutôt mal choisi pour un kadogo qui a tué des dizaine de personnes. Kadogo, c'est le nom qu'on dosse aux enfants soldats du Kivu. En swahili, la langue parlée dans la région, kadogo se traduit par une petite chose sans importance.


Ces enfants sont souvent surdoués, très perfectionnistes et ont beaucoup de mal à montrer leurs sentiments.
Mais à travers ce roman, je réalise qu'ils sont tout de même capables de se surpasser en cas de problème.


Un livre que je vous recommande.

Une grosse pensée à toutes les personnes autistes!

Des bisous.
Sandra